Réalisé par John Moore
Ecrit par Skips Woods
Avec : Bruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch...
1h36
Sortie : 20 février 2013
4/10
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L'immortel...
John McClane revient pour la 5ème fois, dans l'intention cette fois-ci de sauver non pas sa femme, non pas sa fille, mais son fils (qui apparait miraculeusement sans que l'on en ai entendu parlé dans les films précédents). Belle journée pour mourir est bien en deça des autres opus...
Synopsis : Bruce Willis reprend son rôle le plus mythique, celui de John McClane – le « vrai héros » qui a le talent et la trempe de celui qui résiste jusqu’au bout. Cette fois-ci, le flic sans état d’âme est vraiment au mauvais endroit au mauvais moment, à Moscou, pour aider son fils Jack qu’il ne voit plus. Entre la mafia russe qui veut leur faire la peau et leur combat pour éviter le déclenchement d’une guerre, les McClane découvrent que leurs méthodes pourtant bien différentes font d’eux des héros que rien ne peut arrêter.
Pour ce 5ème volet, on retrouve un John McClane au meilleur de sa forme. Le vieillissement de l'acteur n'est pas (ou très peu) mis en avant dans le film). John McClane (joué, faut-il le rappeler, par Bruce Willis) effectue les mêmes cascades que son fils Jack (joué par Jai Courtney) et ne parait pas plus mal en point que ce dernier. Il est regrettable que John Moore n'est pas joué un peu plus sur la question de l'âge. Ce traitement que le réalisateur réserve à John McClane le montre comme quelqu'un d'invincible.
Surtout que s'il y a bien un personnage qui pourrait prendre cette situation avec humour et la mettre à profit, c'est bien John McClane. Il est le seul personnage qui offre paradoxalement un peu de fraîcheur et de rire au film. Il vit son périple en Russie comme des vacances et prend toutes les situations à la légère, alors que son fils, qui se doit de survivre, reste dans un état d'esprit très sérieux, pas décalé. C'est ce qui fait la force de ce film, le décalage entre un père qui paraîtrait presque immature vis à vis de la situation dans laquelle il se trouve et un fils responsable. Seulement, étant la seule force réelle du film, John Moore s'appuie trop dessus. Au bout d'une heure, les blagues (éculées et répétées) de John McClane deviennent un peu lourde.
Mis à part la différence d'état d'esprit entre le père et le fils, la relation n'est pas assez bien utilisée. Les relations passées entre eux ne sont pas dévoilées, ce qui est très embêtant puisque dans les épisodes précédents le fils n'est même pas mentionné. Les personnages de Bruce Willis et Jai Courtney pris individuellement restent néanmoins intéressants et plutôt complets.
Cependant, mis à part John ou Jack McClane, les 2nd rôles sont un peu pauvres. On retrouve certains acteurs récurrents des films d'action actuels qui sont quasiment pris pour des figurants (Cole Hauser jouant un agent de la CIA qui disparait au bout d'une minutes, Amaury Nolasco campant le rôle d'un policier qui intervient simplement pour donner un document à John McClane et lui rappeler qu'il est un "papi"). L'autre personnage qui aurait pu être cette fois ci très important et intéressant est celui de Lucy McClane, la fille de John et soeur de Jack, toujours interprétée par Mary Elizabeth Winstead. Son rôle de médiateur et de personne normale (contrairement aux deux hommes qui sont considérés comme des "super-héros"). Si elle avait été de la partie en Russie, elle aurait donné plus de profondeur au film et aussi moins de testostérone (car l'autre personnage féminin, la russe Irina est très masculine dans son comportement). Malheureusement, on ne voit Lucy McClane qu'au début et à la toute fin du film et elle n'a aucun intérêt particulier.
Si ce Die Hard manque d'efficacité, il le doit en grande partie à un scénario très basique qui a la prétention de mettre en place un twist mais dont l'effet n'est pas très important.
Malgré tous ces défauts, ce film se laisse regarder et reste tout de même prenant. On reste tout de même devant l'une des meilleures (voire la meilleure) saga d'action, John Moore prend donc soin de filmer et cadrer correctement. Il se sert du décor pour modeler ses scènes (comme pendant la très longue course poursuite où John McClane utilise les autres véhicules pour franchir des obstacles). Cette prestigieuse saga d'action, bien qu'un peu terni par ce 5ème opus, ravira sûrement les adeptes de John McClane et des films d'action.
Surtout que s'il y a bien un personnage qui pourrait prendre cette situation avec humour et la mettre à profit, c'est bien John McClane. Il est le seul personnage qui offre paradoxalement un peu de fraîcheur et de rire au film. Il vit son périple en Russie comme des vacances et prend toutes les situations à la légère, alors que son fils, qui se doit de survivre, reste dans un état d'esprit très sérieux, pas décalé. C'est ce qui fait la force de ce film, le décalage entre un père qui paraîtrait presque immature vis à vis de la situation dans laquelle il se trouve et un fils responsable. Seulement, étant la seule force réelle du film, John Moore s'appuie trop dessus. Au bout d'une heure, les blagues (éculées et répétées) de John McClane deviennent un peu lourde.
Mis à part la différence d'état d'esprit entre le père et le fils, la relation n'est pas assez bien utilisée. Les relations passées entre eux ne sont pas dévoilées, ce qui est très embêtant puisque dans les épisodes précédents le fils n'est même pas mentionné. Les personnages de Bruce Willis et Jai Courtney pris individuellement restent néanmoins intéressants et plutôt complets.
John McClane (Bruce Willis) et Jack McClane (Jai Courtney)
Cependant, mis à part John ou Jack McClane, les 2nd rôles sont un peu pauvres. On retrouve certains acteurs récurrents des films d'action actuels qui sont quasiment pris pour des figurants (Cole Hauser jouant un agent de la CIA qui disparait au bout d'une minutes, Amaury Nolasco campant le rôle d'un policier qui intervient simplement pour donner un document à John McClane et lui rappeler qu'il est un "papi"). L'autre personnage qui aurait pu être cette fois ci très important et intéressant est celui de Lucy McClane, la fille de John et soeur de Jack, toujours interprétée par Mary Elizabeth Winstead. Son rôle de médiateur et de personne normale (contrairement aux deux hommes qui sont considérés comme des "super-héros"). Si elle avait été de la partie en Russie, elle aurait donné plus de profondeur au film et aussi moins de testostérone (car l'autre personnage féminin, la russe Irina est très masculine dans son comportement). Malheureusement, on ne voit Lucy McClane qu'au début et à la toute fin du film et elle n'a aucun intérêt particulier.
Si ce Die Hard manque d'efficacité, il le doit en grande partie à un scénario très basique qui a la prétention de mettre en place un twist mais dont l'effet n'est pas très important.
Malgré tous ces défauts, ce film se laisse regarder et reste tout de même prenant. On reste tout de même devant l'une des meilleures (voire la meilleure) saga d'action, John Moore prend donc soin de filmer et cadrer correctement. Il se sert du décor pour modeler ses scènes (comme pendant la très longue course poursuite où John McClane utilise les autres véhicules pour franchir des obstacles). Cette prestigieuse saga d'action, bien qu'un peu terni par ce 5ème opus, ravira sûrement les adeptes de John McClane et des films d'action.
Alexis D.
John (Bruce Willis), Jack (Jai Courtney), Yuri Komorov (Sebastian Koch)
Irina (Yuliya Snigir)
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