mardi 5 février 2013

L'ivresse de l'argent - Im Sang-soo




Ecrit et réalisé par Im Sang-soo
Avec : Kim Kang-woo, Yun-Shik Baek, Hyo-jin Kim
1h54
Sortie : 23 janvier 2013

4/10

Synopsis : Youngjak est le secrétaire de Madame Baek, dirigeante d’un puissant empire industriel coréen. Il est chargé de s’occuper des affaires privées de cette famille à la morale douteuse. Pris dans une spirale de domination et de secrets, perdu entre ses principes et la possibilité de gravir rapidement les échelons vers une vie plus confortable, Youngjak devra choisir son camp, afin de survivre dans cet univers où argent, sexe et pouvoir sont rois…

Pour son septième film, Im Sang Soo décide de se lancer dans du pseudo polar / film noir à la coréenne. Après le très remarqué The Housemaid (2010), ce nouveau Im Sang Soo divise. Tout simplement parce que l’intérêt de son film a du mal à se discerner de l’ennuyeux bordel dans lequel il s’empêtre dangereusement. Entre manipulations, meurtres et chantage, la logique dans laquelle tente de s’inscrire le film ne fonctionne pas.

Dés le départ, l’ambiance n’est pas posée et arrive brutalement. On est dès lors déstabilisé, on essaye d’entrer dans cette histoire assez bizarroïde, et on y parvient au bout… d’une petite heure et demi. Ah dommage, c’est presque la fin. Des personnages antipathiques au possible, des acteurs inintéressants, et une histoire qui ne tient pas la route. On s’ennui terriblement, malgré la mise en scène qui reste correcte pour du cinéma sud-coréen. La fin rattrape malgré tout le décrochage que le spectateur peut ressentir tout le long, par des plans intrigants et bien composés.

Au final, on ressortira de là en ne sachant quoi en penser, et en oubliant très vite cette histoire ridicule qui parfois n’est pas toujours évidente à comprendre. Décidément, Im Sang Soo est bien loin de ses confrères (Hong Sang-soo, Bong Joon-ho, Kim Jee-woon ou Park Chan-wook), et pour du « made in Corea » la déception est grande.

Jeremy S. 


Scène de repas familial

La fille (Yun-Shik Baek) et la mère (Hyo-jin Kim)


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